Les policiers fuient-ils les menaces de Fednel Monchery ? L’ancien ministre en parle.

L’ancien directeur général du ministère de l’Intérieur au pouvoir PHTK Fednel Monchery a été arrêté le 13 février 2021 par des policiers, et est accusé de complicité dans les massacres qui ont été orchestrés dans le quartier de la Saline dans la nuit du 13 au 14 novembre 2018.

Les informations font croire que Fednel Monchery menace les policiers qui l’ont été interceptés, ce qui les oblige à quitter le pays,
Est-ce vrai ?

Selon un article publié le 13 juin 2022 par le journal @Ayibopost, l’une des victimes en question avait contacté un journaliste d’AyiboPost et confirmé qu’il avait été agressé à son domicile, menacé au téléphone et lâché par ses supérieurs, L’agent 1, Saint Pierre Straly qui était déjà contraint de vivre loin de sa famille, quitte Haïti le 23 septembre 2021.

Un autre membre de son équipe lui emboîtera le pas en octobre 2021. Et aujourd’hui, les quatre derniers “intrépides de la Team Pastè”, connus pour s’attaquer aux bandits de grand chemin, ainsi qu’à ceux de gros véhicules, cherchent à fuir Haïti pour se mettre en sécurité, en raison des menaces renouvelées depuis la réapparition de Fednel Monchery dans la presse ces derniers mois.

J’ai quitté mon pays à cause de l’insécurité”, a déclaré Saint Pierre Straly dans un entretien téléphonique avec AyiboPost. Je serais mort si je n’avais pas fui”, a-t-il ajouté.

Le journal cité, continue d’interroger le policier menacé sur la libération de Fednel Monchery ce jour-là et ajoute “Un peu plus loin au niveau du feu rouge de Lalue, Monchery panique. Il propose aux policiers 50 000 dollars américains, dont 10 000 en liquide, pour sa libération immédiate, sans aucune forme de procès. “Straly, qui est le chef de la police ce jour-là, refuse l’offre de l’ancien ministre de l’intérieur.
Le commissaire principal, Xavier Séide, avait annoncé à Straly qu’il avait reçu des appels pour libérer Fednel, il a ajouté qu’un homme, vêtu d’une chemise rose, est passé devant les policiers, et a dit au téléphone : “Président, nous sommes sur place. Il sera libéré très bientôt.” AyiboPost a plus de détails.
Cependant, l’homme politique et chef du parti politique Viktwa a rencontré la presse ce 17 juin 2022 et a démenti les informations révélées par Ayibo Post.

” J’ai immédiatement contacté le commissaire du gouvernement et lui ai décrit la situation “. Poursuit Fednel pendant son intervention. “De 9h00 à 11h00, les hommes cagoulés qui m’ont intercepté ne m’ont pas emmené au commissariat de Port-au-Prince, c’était à Delmas 40 B.” Fednel Monchery a déclaré que le commissaire a écrit à la PNH et a demandé la disposition de ses policiers en question.
Fednel Monchery tente-t-il de justifier que les policiers sont faux ?

“Cela n’a jamais été mon idée de persécuter qui que ce soit, s’ils sont menacés, ce n’est pas moi”, a déclaré Monchery.
Pour les 50.000 dollars américains offerts, Fednel sourit et dément cette déclaration du policier, “Sur quelle base aurais-je donné 50.000 dollars à des policiers ? Vous pensez que je donnerais une telle somme d’argent à des policiers ?
Très à l’aise, l’ancien numéro un du ministère de l’Intérieur affirme qu’il n’a pas cherché une seconde à forcer ses policiers à quitter le pays car il ne connaît pas leurs vrais visages, “Ils étaient tous cagoulés ce 14 février.” dit-il.
Fednel Monchery dénonce une fois de plus les tentatives de Pierre Espérance qui veut sa défaite, selon lui, le responsable des droits de l’homme est derrière tout cela, il continue d’ajouter qu’il ne renoncera pas à dénoncer les actes malhonnêtes de quiconque, jusqu’à l’arrestation de Pierre Espérance.
La justice Haïtienne par ses moyens légaux pourrait mettre fin à ces tac au tac, si les responsables ne sont pas de connivence avec les sycophantes politiques.

Par Witson Beaujour

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