Ladite réunion a été convoquée par la Russie. Ce pays a soutenu un vote du Conseil de sécurité en octobre pour un embargo sur les armes et des sanctions contre les chefs de gangs haïtiens et ceux qui les soutiennent. On ignore si cette réunion sur le dossier d’Haïti concerne la demande du gouvernement haïtien d’une assistance internationale en terme de sécurité.
Alors qu’il recevait lundi soir les diplomates accrédités en Haïti, Ariel Henry, le chef du gouvernement, est revenu sur sa demande. « Je saisis l’occasion pour remercier le Secrétaire général des Nations Unies pour avoir relayer notre demande auprès des membres du Conseil de Sécurité. Nous espérons que dans un avenir proche cette force multinationale d’appui à la PNH pourra être à pied d’œuvre », a-t-il souhaité.
Ariel Henry, ce lundi 19 décembre, a réitéré sa demande de déploiement d’une force étrangère spécialisée capable d’aider la police nationale haïtienne à freiner la violence des gangs et à obtenir une aide humanitaire aux personnes dans le besoin. Il a appelé à un compromis national pour aider à mener Haïti aux élections en 2023.
Cette réunion du CSNU interviendra également quelques heures après la décision du Canada d’ajouter à la liste des personnalités sanctionnées les anciens ministres d’Ariel Henry Berto Dorcé et Liszt Quitel. Ces derniers sont accusés de corruption.