Maher Al-Agal, “l’un des cinq plus hauts dirigeants” de l’État islamique, a été tué par une frappe américaine alors qu’il circulait à moto dans le nord-ouest du pays.

Le chef du groupe État islamique en Syrie a été tué mardi 12 juillet dans une frappe de drone américaine dans le nord-ouest de la Syrie, a annoncé le Pentagone.

Maher al-Agal, présenté comme “l’un des cinq plus hauts dirigeants” de l’État islamique, a été tué alors qu’il circulait à moto près de la ville de Jandairis et son plus proche conseiller a été “gravement blessé”, a déclaré le Commandement central du Pentagone dans un communiqué.

Maher al-Agal était “responsable de la poursuite agressive du développement des réseaux de l’EI en dehors de l’Irak et de la Syrie” et “l’élimination de ces dirigeants de l’EI perturbera la capacité de l’organisation terroriste à planifier et à mener des attaques dans le monde entier”, a déclaré le porte-parole du Central Command, le colonel Joe Buccino. L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG disposant d’un vaste réseau de sources en Syrie, a confirmé la mort de Maher al-Agal dans une frappe de drone.

Les Forces démocratiques syriennes, une alliance de combattants kurdes et arabes soutenue par Washington, ont déclaré qu’une personne avait été tuée et une autre blessée dans une frappe aérienne visant une moto dans la région d’Alep, sans identifier les victimes. Il existe peu d’informations sur Maher al-Agal, présenté par l’OSDH comme “le gouverneur pour le Levant” de l’organisation djihadiste.

Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie voisine et la conquête de vastes territoires, l’EI a vu son “califat” autoproclamé renversé lors d’offensives successives dans ces deux pays, respectivement en 2017 et 2019. En février, le président américain Joe Biden a annoncé la mort de l’ancien chef de l’EI, Abou Ibrahim al-Hashimi al-Qurachi, qui s’est fait exploser lors d’une opération des forces spéciales américaines dans le nord-ouest de la Syrie contrôlé par les djihadistes.

Par Witson Beaujour

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