Une majorité de la diaspora haïtienne, en connivence avec des organisations de la société civile, a adopté une note proposant un ensemble de solutions pour sortir Haïti de son pétrin.

“Depuis des années, l’État haïtien s’enfonce dans un gouffre sans fond. La terreur causée par les enlèvements et les assassinats augmente.” Le palais présidentiel est fermé depuis plus d’un an, les tribunaux sont contrôlés par des groupes armés depuis des semaines, le parlement ne fonctionne plus, la Cour de cassation ne fonctionne pas, le Conseil supérieur de la magistrature ne fonctionne pas, etc.”. . Écrit la note

La coopération de la diaspora et des organisations de la société civile permet désormais de comprendre pourquoi la loi de la jungle remplace la civilisation en Haïti. Dans la seconde moitié du XXe siècle, pendant plus de 20 ans, Haïti a été la destination touristique la plus populaire des Caraïbes. Cela s’explique par l’intérêt particulier que le patrimoine culturel et naturel du pays a toujours suscité. Aujourd’hui, Haïti est devenu un nid de morts vivants. Avec seulement 10 % environ des Haïtiens occupant un emploi formel, l’économie haïtienne dépend presque entièrement des envois de fonds de la diaspora.

Ce n’est pas sans raison que le département d’État américain, ainsi que les membres du Caucus Haïti du Congrès américain, insistent sur l’implication de la diaspora dans la résolution de la crise en Haïti. En effet, dans un discours rapporté par le Miami Herald, la sous-secrétaire d’État aux affaires de l’hémisphère occidental, Julie Chung, a déclaré que “la diaspora haïtienne a un rôle important à jouer dans l’amélioration et le renforcement de la démocratie et de l’économie de son pays d’origine.

« C’est pour assumer notre responsabilité envers cette patrie en souffrance que nous travaillons depuis plusieurs mois avec les dirigeants de certains groupes politiques et de certaines organisations de la société civile en Haïti sur la proposition suivante. L’objectif de cette proposition est de garantir la paix et la sécurité des citoyens pour les prochaines élections. » peut t-on lire dans la note.

Les organisations susmentionnées proposent
Article 1. La formation d’un gouvernement bicéphale, avec un conseil de gouvernement de trois (3) membres chargé d’exercer le pouvoir exécutif ; et une autorité suprême dirigée par un Premier ministre chargé de diriger le gouvernement.
Article 2. Après de nombreuses consultations avec des éthiciens et des représentants d’organisations sociales, politiques et économiques, il est proposé que le Conseil de gouvernement soit composé du Dr Ariel Henry, du sénateur Joseph Lambert, du Dr Jerry Moncoeur.
Article 3. Immédiatement après son entrée en fonction, le Conseil de gouvernement rencontrera les représentants du PEN et de l’Accord de Montana, les représentants des organisations de la société civile et du secteur privé afin de nommer un Premier ministre dans un délai ne dépassant pas 15 jours.
Article 4. Dès son entrée en fonction, l’Exécutif, en accord avec les dix sénateurs encore en fonction, élabore un document de synthèse des trois propositions d’accord sur la gestion de la transition. Ce document final contient les objectifs, le modus operandi, le calendrier et les mécanismes de fonctionnement de l’Exécutif et du Gouvernement pendant la période de transition.
Article 5. Ce document contient, entre autres, les modalités de formation du Conseil électoral provisoire, la stratégie de sécurité et de maintien de l’ordre dans la région de la capitale et dans les provinces touchées par l’insécurité pour l’organisation des élections.
Article 6. La période de transition, qui a débuté le 20 juillet 2021 avec le Dr Ariel Henry à la tête du gouvernement, prendra fin en novembre 2023, date à laquelle le pays organisera des élections générales. Le transfert de pouvoir aura lieu le 7 février 2024, comme le stipule la Constitution.
FAIT à Brooklyn, New York, ce 27e jour d’août 2022.

Note : Ce document a été transmis pour information aux membres du US Congressional Haiti Caucus, à l’ambassade des États-Unis en Haïti, au Bureau intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) et au Dr Ariel Henry, qui occupe actuellement le poste de Premier ministre.

Quelques-uns des signataires

Nadia Mondésir
Ernaud St. Pierre
Souphonize-Jean Jacques
Jean Gary Apollon
Dr Lambert Emanuel Évêque Marie Ernaud Simon Paul Asselin.
Belzince P. Jocelin
José Lafleur, Joseph Jean Kesley Jacquessen-Joseph
Ayisyen Engagé de la diaspora, présidente de l’International Fellowship Alliance de Floride
Ayisyen Angage, Diaspora, Association des Haïtiens en Colombie, Connecticut
Association des professionnels démocratiques d’Haïti (APDHA)
Christian Solidarity International (Miami)
Alliance internationale de la fraternité, IFEL, Santo Domingo
Alliance de la jeunesse progressiste d’Haïti (Gonaïves). Institut pour l’avancement d’Haïti (IPH)
Le grand rassemblement révolutionnaire paysan dans le Sud
(Cap-Haitien) (Cap-Haitien)
(Cap-Haïtien)
(Grand Sud)
(L’Ouest)

Nous demandons à tous les responsables ministériels, aux élus restants du Sénat de la République, aux agents de la puissance publique, à tous les Haïtiens vivant en Haïti et à l’étranger, à tous les vrais amis d’Haïti qui, comme nous, sont fatigués de voir le pays constamment plongé dans un abîme de misère et de honte, de prêter main forte à la mise en œuvre de cette proposition de sortie de crise.

TICHÈZ BA LAKAY (TCB)

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